On remarquera néanmoins que, dans ce concert de bonnes intentions, il manque un élément essentiel pour prétendre faire de la convergence et encore plus de l’hyper-convergence : le stockage. Rien n’a été dit sur cette problématique, mais on peut supposer des partenariats dans le domaine du SDS (Software Defined Storage) avec des acteurs comme Atlantis, Datacore, etc, même si le constructeur à déjà sorti ses Applances « Lenovo Converged HX » en partenariat avec Nutanix.
Une concurrence en pleine émulation
Pour Lenovo, ce partenariat est important dans le cadre des ambitions de la firme chinoise sur le marché des datacenters. Après avoir acquis l’activité serveur x86 d’IBM, il doit accompagner la tendance actuelle qui se porte sur les offres convergées et hyper-convergées. Récemment, Philippe Charpentier, responsable des ingénieurs avant-vente VCE en Europe, expliquait que « les infrastructures convergées représentent un marché de 10 milliards de dollars avec une croissance à deux chiffres, les infrastructures hyper-convergées génèrent pour l’instant que quelques millions de dollars, mais avec une croissance très importante ». Un potentiel qui fait rêver la plupart des acteurs IT qui se mettent en ordre de bataille. VCE a dégainé VX Rack, HPE vient d’annoncer le lancement le mois prochain d’une offre hyper-convergente en partenariat avec Springpath (??? à vérifier). L’objectif est de reprendre des parts de marché au pure player Nutanix qui fait la course en tête.
Un autre nom s’invite dans ce concert, Cisco, qui a dévoilé la semaine dernière son système baptisé HyperFlex en s’associant lui aussi avec Springpath. On comprend mieux que Juniper ait sauté le pas avec Lenovo pour se positionner sur ce marché décidément très animé en ce début mars.