Cybersécurité, Virtualisation & Intelligence Artificielle... VIRTU-DESK - Technologies de virtualisation et sécurisation de l'environnement utilisateurs.

Projets VDI : Comment choisir son stockage?

Par Le vendredi, 05 septembre 2014 0

Dans Infrastructures (hyper) convergentes

 

Je reprends un post de Noham MEDYOUNI, Solutions Architect Specialist Virtualization chez SCC, qui mentionne les points à prendre en compte pour implémenter la bonne solution de stockage à un environnement VDI.

Comme il le mentionne dans son article, beaucoup de projets VDI n’aboutissent pas, et pourquoi me direz-vous ?

Tout simplement par rapport à un mauvais choix de la solution de stockage, lié notamment à ce que Noham appelle « l’effet de masse critique » ( j’aime cette expression, Sourire…). Dans un P.O.C, la validation des différents éléments se fait dans un périmètre de tests limités et dans ce contexte particulier, les performances sont souvent au rendez-vous. Mais lorsque l’on passe en production, c’est tout un autre débat lors de la montée en charge des nouveaux besoins. Et là, on assiste très régulièrement à un effondrement des performances. Lorsque l’on creuse un peu, on s’aperçoit que les dégradations sont liées au système de stockage qui n’arrive plus à absorber la charge demandée. Résultat, soit on fait un retour arrière, soit on investit dans du stockage, non budgétisé bien entendu,  avec des coûts non maitrisés.

Les offres de stockage ont bien évoluées et aujourd’hui des solutions existent pour garantir la réussite d’un tel projet de virtualisation. Alors, voici huit points de vigilance à prendre en compte :

1 - Pouvoir gérer la déduplication à la volée

Les technologies de déduplication des infrastructures de stockage n’offrent pas toutes les mêmes performances. Certaines ne font que de la comparaison de « patterns » pour dédupliquer, d’autres de la déduplication « post process », impactant les performances. Assurez-vous que la gestion du stockage soit capable de faire de la déduplication à la volée, pour provisionner dès le début la bonne volumétrie et ainsi limité les coûts de fonctionnement dans le Datacenter (consommation énergétique et calorifique, espace au sol réduit, etc…)

2 - Offrir du vrai Scale-out

Le principe de la technologie Scale-out est de pouvoir construire une architecture brique par brique, de manière progressive en fonction de la montée en charge, tout en offrant une linéarité au niveau des performances. Cette souplesse est indispensable dans un environnement VDI, car la migration de milliers de postes ne se fait pas « one-shot » et peut s’étaler sur plusieurs années.

3 - Implémentation complète des API VAAI de VMware

En transférant certaines tâches de gestion vers la solution de stockage, les API VAAI de VMware vont optimiser les performances et l’efficacité des environnements VDI de type Citrix ou VMware dans un cluster vSphere. Toutes les solutions de stockage ne supportent pas l’intégralité de ces API VAAI, alors assurez-vous que ce n’est pas le cas pour la solution que vous devez implémenter.

4 - Intégration de l’API VAAI X-Copy avec la déduplication inline

L’API VAAI X-Copy est une pierre angulaire dans un projet VDI. Pour faire le clone d’une VM, l’hyperviseur envoie un ordre directement au système de stockage, ce qui permet de pouvoir faire de nombreuses copies des VMs directement à partir d’un snapshot. Le stockage n’est pas impacté car il n’est plus nécessaire de copier physiquement les blocs et les données. Ce besoin est plutôt récurent dans un projet VDI et c’est pourquoi il est important de vérifier que la solution de stockage à implémenter intègre bien cette API avec la déduplication.

5 - Implémentation sur tout type d’architecture

Le stockage doit garder une simplicité de gestion quel que soit le type de VMs utilisées ou le type d’architecture et ce, dans tous types d’environnements VDI à déployer.

6 - Offrir des performances en mode Thin Provisioning

Aujourd’hui, le Thin Provisioning est proposé par toutes les solutions de stockage, mais bien trop souvent au détriment des performances. La fonctionnalité utilise effectivement beaucoup de ressources et pour limiter les impacts négatifs sur la production, elle est souvent désactivée. Mais dans un contexte VDI, on ne peut faire de compromis et le choix du stockage devra dépendre d’un mode de gestion de Thin Provisioning sans impact majeur sur les performances.

7 - Offrir une latence inférieure à la milliseconde

Un temps de latence constamment supérieur ou égal à la milliseconde peut mener à l’échec un projet VDI. Cela se traduit par une mauvaise expérience utilisateur et quand on sait que c’est elle qui conditionne la réussite du projet, il est primordial de s’assurer que le stockage à implémenter offre des niveaux de latences bas, et c’est loin d’être le cas de tous les produits.

8 - Offrir un nombre d’IOPs élevé

Les performances d’une infrastructure VDI sous-jacente sont liées à un nombre d’IOPs élevé. Il est donc très important de s’assurer que la solution de stockage implémente des disques Flash ou SDD afin d’optimiser les traitements en lecture/écriture et supporter des milliers de postes tout en garantissant les performances.

 

Peu de solutions de stockage sur le marché sont capables de répondre à toutes ces exigences, sinon des baies « full flash », mais limités à mon sens côté scalabilité ou des infrastructures hyper-convergées de type Nutanix qui sont optimisées pour les environnements VDI (mais pas seulement, Clin d'œil)...

 

Source du billet sur ce lien

3 votes. Moyenne 5 sur 5.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire