Toutes les ressources (CPU, mémoire, graphiques et stockage) utilisées par le poste de travail virtuel (bureau de l’utilisateur) sont traitées sur des serveurs (côté Datacenter). Aucune ressource (enfin presque) n’est traitée par le périphérique physique de l’utilisateur. Ce dernier traite simplement, via des canaux virtuels dédiés au protocole de déport, les envois de commandes clavier/souris et les réceptions de flux vidéo.
Le stockage… Le nerf de la guerre
Un des points noirs, incontournable lors de la montée en charge d’une plateforme VDI, est l’accès au stockage. Les contrôleurs d’une baie forment très rapidement un point de contention aux requêtes des postes virtuels. La bande passante se sature et les performances IOPS deviennent très médiocres.
Le stockage utilisé par les architectures hyper-convergées s’adapte donc parfaitement au VDI car il élimine une surcouche de complication à la configuration qui va de pair avec une plateforme de virtualisation de postes de travail. Il fournit également les performances attendues grâce entre autre à la démultiplication des contrôleurs de disques qui augmentent aux furs et à mesures des besoins en puissance lors de la montée en charge.
L’hyper-convergence est-elle alors la solution pour le VDI ?
A partir du constat fait ci-dessus, oui, les systèmes hyper-convergés peuvent fournir la solution de stockage idéale pour une infrastructure de bureau virtuel (VDI). Ils pallient aux problèmes de configuration complexes, car ils restent très simple à implémenter, ils sont pré configurables avec le bon type de stockage et de réseau, nécessaire à une utilisation VDI optimum et ils facilitent la vie des administrateurs car il n’y a qu’un seul contact pour le support en cas de besoin (les boitiers sont tout en un).
Comme tous les composants (calcul, mémoire, stockage et réseau) sont implémentés au sein d’un même boitier (Appliance), tout est optimisé en termes de performance. Un des gros avantages pour un environnement VDI (en sus de la performance), est la scalabilité. Il est effectivement possible de commencer par un petit environnement (POC et pilote) de quelques postes de travail virtuels, et de faire « grossir » la plateforme par ajout d’Appliances, pour arriver à des milliers d’utilisateurs en gardant toujours les mêmes performances.
Un autre problème majeur côté stockage en environnement VDI et de pouvoir « absorber » les « boot storms » (tempête au démarrage) qui se produisent lorsque des centaines d'utilisateurs démarrent dans la même période leurs postes de travail virtuels. Là encore, la majorité des systèmes hyper-convergents ont des technologies de stockage avancées qui réduisent les temps de latence lors des « boot storms ».
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