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L'hyper-convergence classée en deux sous catégories...

Par Le lundi, 03 novembre 2014 0

Dans Infrastructures (hyper) convergentes

 

Steve Chambers, ex CTO de VCE a publié le 21 août 2012 ce qu’il a appelé la « Convergence Continuum ». C’est l’une des premières fois que le surnom « hyper-convergence » a été publié et a surtout classé, dans un nouveau groupe, les startups qui font converger serveurs, stockage et virtualisation au sein d'une même Appliance.

Convergencecontinuum1

 

Depuis, Steve Chambers a intégré le groupe Microsoft en tant que  « Hybrid Cloud Leader » et il y a une dizaine de jours (le 21 octobre), il a revu sa copie sur la « Convergence Continuum ». En voici le résultat :

Convergencecontinuum2 1

Mais bon, ce n’est pas l’objet de ce billet. Si vous souhaitez en savoir plus, lire son article sur LinkedIn.

 

En 2012, lors de la publication du premier graphe, des analystes comme le Groupe « Tenaja » disaient que l’hyper-convergence serait la prochaine génération de virtualisation. Bingo

De plus, avec l’annonce de la sortie de son premier produit hyper-convergent « VSAN », VMware a bousculé le marché et créé le buzz. Ca arrange d’ailleurs bien les affaires des acteurs déjà en place, tels que Nutanix, Simplivity, Scale Computing et tous les autres. Mais revendiquer le statu d'hyper-convergence parce que sa technologie intègre serveurs, stockage et virtualisation au sein d'une même Appliance a t’il la même consonance pour tous ? Qu’elles sont ses différences pour se vouloir « plus parfait » que les autres ? Il est une citation d’Antoine de Saint-Exupéry qui dit : « La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à  ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à  retirer… ». Alors méditons un peu, mais peut-on vraiment parler de « perfection » quand on parle « hyper-convergence » ?

Certainement pas, mais la conception architecturale du stockage peut être une des manières de s’y rapprocher. Des solutions telles que « HC3 » de Scale Computing avec KVM ou « VSAN » de VMware avec vSphere intègre une gestion native du stockage dans l’hyperviseur. D’autres, tels que Nutanix ou Simplivity gèrent le stockage sur un modèle dit « VSA », c’est-à-dire avec un système de fichiers distribué qui gère un Controller VM sur la couche hyperviseur.

Scale Computing, pour ne pas le citer Clin d'œil, voit au travers de la technologie VSA (Virtual Storage Appliance) une « fausse » convergence qui amènerait la plupart des fournisseurs VSA à implémenter dans leurs solutions du stockage SSD à un coût élevé pour compenser le manque de performances. La vraie question serait plutôt de savoir si les solutions « HC3 » offrent les mêmes gains et adressent les mêmes besoins que ses consœurs VSA. « That is the question » qui n’en est pas vraiment une... De plus, les fonctionnalités avancées offertes par les systèmes de fichiers distribués permettent de délivrer les performances qu’on attend d’une telle technologie, en mixant un minimum de disques SSD à un maximum de disques magnétiques pour construire les stockages des clusters. 

Alors est-ce vraiment un facteur différenciel ? Et bien disons que ça va au moins permettre de classifier en sous catégories les modèles d’hyper-convergence, notamment à un niveau fondamental qui est représentatif de l'architecture du stockage : « La simplicité »… Simplicité au niveau des chemins I/O entre l’intelligence et les disques, mais aussi par la suppression d’une couche héritée d’administration au niveau SAN/NAS.

C’est pourquoi nous allons pouvoir différencier deux types de solutions « hyper-convergentes » fonction de la gestion du stockage :

  • Avec approche VSA
  • Native à l’hyperviseur

Modele hyperconvergence

Je présentrais plus tard les grandes différences entre ces deux sous catégories.

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