Mais pour l’éditeur, ce ne sont que les prémices d'une aventure qui nul doute va s'inscrire dans l’histoire de ces prochaines décennies pour laisser son empreinte dans le Colisée d’un monde disons, un peu plus « hyper-moderne ». Guerre de parts de marché ou de la concurrence, stratégie de survie ou bien encore la soif de côtoyer la cours des dieux ? Je pense que c’est sans doute un mixte de tout ça qui a poussé Nutanix à construire la nouvelle structure de son Panthéon sur un socle où même les mortels pourront marcher librement. L’innovation technologique vient-elle de converger avec l’histoire en nous offrant « Acropolis » ?
En ce 21ème siècle, on pourrait penser que « oui », car Nutanix prend de la hauteur et gravite l’Olympe plus rapidement et plus audacieusement que l’ensemble de ses rivaux. Mais il ne faut pas que l’éditeur crie trop vite victoire, les croisades pour le « tout en un » seront très longues, la guerre promet d'être sans merci et malgré cette belle première bataille, gagnée à main de fer, Nutanix doit s'attendre à des contres offensives des plus virulentes.
Quoiqu’il en soit, Acropolis a vu le jour en cet an 2015, et le petit grandi de jour en jour. Pour Nutanix, Acropolis définit « la fabrique de stockage » qui héberge les machines virtuelles. Elle est composée de deux couches fonctionnelles et d'un hyperviseur :
- « App Mobility Fabric »
- « Distributed Storage Fabric »
- « Acropolis Hypervisor »
« App Mobility Fabric » (AMF) illustre la volonté de l’éditeur à rendre l’infrastructure « Invisible » en apportant une abstraction de la couche hyperviseur. Elle est donc agnostique, que l’on soit en environnement Hyper-V, vSphere ou KVM, la solution les supporte tous nativement. Le grand bénéfice d’AMF, c’est qu’il est possible de déplacer un WorkLoad d’un hyperviseur à un autre, mais aussi de déplacer des VMs sur le cloud au travers d’Amazon et Azure directement depuis la console d’administration « Prism ».
« Distributed Storage Fabric » (DSF) est un système de fichiers distribués axés sur une distribution « Scale-Out ». Parmi les fonctionnalités, on retrouve la compression/déduplication Inline et/ou Post process, les mécanismes de réplication Synchrone/Asynchrone, le Tiering, Data protection, etc…
Bien que DSF (Distributed Storage Fabric) supporte les hyperviseurs traditionnels, telque VMware ESXi et Microsoft Hyper-V, Acropolis intègre également un hyperviseur basé sur linux KVM. Avec une sécurité renforcée et gestion avancée des données, Acropolis hypervisor (AHV) est le seul hyperviseur à s’nterfacer avec AMF (App Mobility Fabric). C’est dans cette optique d’infrastructure invisible, que Nutanix a au préalable travaillé sur le projet « Acropolis Hypervisor »...
Vous trouvez plus d’informations sur le blog Alexandre ARRIVÉ-CORNEC (Ingénieur Système chez Nutanix).
Guerre ouverte avec VMware ?
Avec Acropolis, Nutanix fait revivre l'histoire à sa manière, certes, mais jette par la même occasion une roche de plusieurs tonnes dans la cours de VMware. Une lutte acharnée entre ces deux compétiteurs risque de se profiler à très court termes, car Nutanix va permettre aux utilisateurs de VMware d'entrer directement dans son Panthéon, tout en s'affranchissant des chemins qui les obligeraient à passer par des hyperviseurs ESXi, des vCenters et des outils d'administration de VMware...